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CENDRES ET POUSSIÈRES


DEVANT LA MORT D’UNE AMIE
véritablement aimée


Ils me disent, tandis que je sanglote encore :
« Dans l’ombre du sépulcre où sa grâce pâlit,
Elle goûte la paix passagère du lit,
Les ténèbres au front, et dans les yeux l’aurore.

« Mais elle a la splendeur de l’Esprit délivré,
Rêve, haleine, harmonie, éclat, parfum, lumière !
Le cercueil ne la peut contenir tout entière,
Ni le sol de chair morte et de pleurs enivré.