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de celui représenté fig. 10),


dès l’instant que la verge était sortie de la ligne verticale au moyen des ressorts, pouvaient amener celle-ci suivant la position A′B′. Le chargeur prenait la poche en cuir et cordes M, la rangeait dans la rigole horizontale en M′, plaçait dedans un projectile ; puis, d’un coup de maillet, le décliqueur faisait sauter la cheville H. La verge, n’étant plus retenue, reprenait la position verticale par un mouvement rapide et envoyait le projectile au loin. C’est ici où l’on ne se rend pas, faute de l’expérience acquise par la pratique, un compte exact de l’effet des forces combinées, de la révolution suivie par le projectile et du moment où il doit quitter sa poche. Quelques commentateurs paraissent avoir considéré la poche du projectile comme une véritable fronde se composant de deux attaches, dont une fixe et l’autre mobile, de manière