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s’y montrer pour les défendre. Déjà une grande quantité des pierres des soubassements sont enlevées, une partie de la tour s’écroule tout à coup.[1]» Afin d’éclaircir ce passage, nous donnons (1) une coupe perspective de la tour ou bastille décrite ci-dessus par César, au moment où les soldats romains sont occupés à la surélever à couvert sous le comble mobile.

Celui-ci est soulevé aux quatre angles au moyen de vis de charpente, dont le pas s’engage successivement dans de gros écrous assemblés en deux pièces et maintenus par les premières solives latérales de chacun

  1. Cæs., De Bello civ., lib. II, cap. VIII, IX, X, XI.