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CHAPITRE XIV

L’ÉTERNEL FÉMININ


« L’eau qui danse, la pomme qui chante et le petit oiseau qui dit tout. »
Perrault.


— Maintenant, dit-elle, vers quel but précis et absolu doivent tendre le déploiement de ma volonté, l’expansion de mes forces et les déterminations de mon esprit ?

« Je sais que le triomphe des vastes desseins ne dépend pas de ce qu’ils peuvent présenter de stable et d’élevé ; le rêve doit s’incarner dans l’exécution,