Page:Villiers de L’Isle-Adam - Axël, 1890.djvu/91

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Hartwig, après le lourd coup de tonnerre

Et c’est la veille de Pâques !



Scène III

LES MÊMES, UKKO.
Ukko entre, à gauche, essoufflé, un cor de chasse à l’épaule, en sayon de drap noir à large ceinture de cuir annelée de fer, deux plumes d’aigle à son bonnet de fourrure, un épieu à la main.
Ukko

Bonsoir, les ancêtres !

Il appuie son épieu contre un angle de la muraille et s’approche.
Gotthold, Miklaus et Hartwig, se retournant

Ukko !

Ukko, joyeux

Vous songez, tous trois, à l’ordre admirable des saisons ?

Gotthold

Tu as quitté la chasse ? — Où as-tu laissé monseigneur ?