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hâte de venir poser un pied furtif et incertain sur la terre de France pour m’adonner tout entier à la lecture de ses nouveaux recueils, les feuilles publiques encombrées par son génie ne m’offrant, çà et là, que quelques bribes chues de sa forte plume autorisée.

J’avais pris, également, — (j’allais oublier de le dire) — deux ou trois volumes d’un ancien député français, ex-pair de France, — si je dois en croire ce que m’affirma, très étourdiment, le capitaine, — et les ouvrages d’un conteur américain édité à Richmond, dans la Caroline du Sud.

Je dois l’avouer : la prose du romancier sans second, du Moraliste des îles Chinchas, m’avait, vraiment, rafraîchi le cœur. Ses personnages, solides comme du bois, m’avaient rempli d’intérêt, — souventefois d’émotion, — notamment l’un d’eux, nommé, je crois, Rocambole. Je ne lui ferai qu’un