{{#tag :poem| Et de quel prix serait son éternelle vie. Si le bonheur du Ciel flattait peu son envie[1] ; Et pourquoi son regard ne cherchait pas enfin Les regards d’un Archange ou ceux d’un Séraphin[2]. Éloa répondait une seule parole[3] : « Aucun d’eux n’a besoin de celle qui console. » On dit qu’il en est un… » Mais détournant leurs pas, Les Vierges s’enfuyaient et ne le nommaient pas[4].
Cependant, seule, un jour, leur timide compagne Regarde autour de soi la céleste campagne. Étend l’aile et sourit, s’envole, et dans les airs Cherche sa Terre amie ou des astres déserts[5][6].
Ainsi dans les forêts de la Louisiane[7], Bercé sous les bambous et la longue liane. Ayant rompu l’œuf d’or par le soleil mûri. Sort de son nid de fleurs l’éclatant Colibri[8][9] ; }}
- ↑ Var v. 183-184 : M, 1er main, Et si les biens du ciel flattaient peu son envie, | Qui remplirait pour elle une éternelle vie ? 2e main, texte actuel.
- ↑ Var : M, Les regards (corr. : Le regard)
- ↑ Var : M, Mais elle répondait
- ↑ Var : M, Tous (biffé) les Anges (corr. : les Vierges) fuyaient (1er corr : s’envolaient 2e corr : s’enfuyaient)
- ↑ Moore, A. d. A., p. 27 : Ce fut vers cette étoile lointaine que je la vis diriger son vol à travers l’espace lumineux, vers cette île étincelante au milieu du firmament bleuâtre.
- ↑ Var : M, Cherche d’autres soleils ou de nouveaux déserts.
- ↑ Chateaubriand, Atala, Prologue : Une délicieuse contrée…, à laquelle les Français ont laissé le doux nom de Louisiane.
- ↑ Atala : Des colibris étincellent sur le jasmin des Florides.
- ↑ Var : D, lit