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LES ORACLES

DESTINÉE D’UN ROI.

I

Ainsi je t’appelais au port et sur la terre
Fille de l’Océan, je te montrais mes bois.
J’y roulais la maison errante et solitaire.
— Des dogues révoltés j’entendais les abois.
— Je voyais, au sommet des longues galeries,
— L’anonyme drapeau des vieilles Tuileries
Déchiré sur le front du dernier des vieux rois.