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l’ancre et reprenons notre course, poussés par un fort courant qui nous aide beaucoup plus que le vent. Dans l’étroit canal entre les iles de Mingan et la terre ferme, la marée monte et baisse assez régulièrement. On me dit que dans les grandes marées, le flot s’élève à douze pieds au-dessus des basses eaux, tandis que sur la côte de l’île d’Anticosti il ne s’élève guère audessus de six pieds, et seulement de cinq pieds sur celle du Labrador. À 7 lieues au-dessous du