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LAZARILLE

m’ayant fait passer la porte et mis dans la rue, me dit : « Lazare, dorénavant tu es à toi et non plus à moi. Cherche un maître et va-t’en avec Dieu ; je ne veux pas à mon service de si diligent serviteur. Par ma foi, il faut que tu aies été garçon d’aveugle. » Et se signant devant moi, comme si j’avais eu le diable dans le corps, il rentra chez lui et ferma sa porte.