Méthode, est générale et absolue : le jour même où Geoffroy Saint-Hilaire, appelant le raisonnement à la suite de l’observation, a apprécié la valeur comparative des diverses modifications des organes ; le jour où il a rétabli dans la science la considération des organes rudimentaires ; où il a créé le Principe des connexions et la Loi du balancement des organes, tous ces progrès ont été aussi complétement, aussi pleinement acquis à la science, qu’ils le sont aujourd’hui, qu’ils le seront jamais. Et c’est pourquoi tous les travaux faits depuis la Philosophie anatomique sur la nouvelle Méthode, ont eu toujours pour but de la faire mieux comprendre, de l’étendre à divers ordres de questions, de la fortifier par l’adjonction de quelques principes de plus à ceux qui la constituaient d’abord, et jamais de donner, à l’égard de ceux-ci, un inutile complément de démonstration.
En a-t-il été de même de l’Unité de composition organique ? Quand, après plusieurs années de travaux, Geoffroy Saint-Hilaire se croit enfin en droit de proclamer comme une loi générale de la nature ce qui n’avait été jusqu’alors, pour lui, comme pour tous, qu’une vérité de sentiment ; quand il croit avoir touché le but depuis longtemps cherché, le voyons-nous, à ce moment, s’arrêter devant son œuvre, la considérer comme achevée ? Loin de là, il la poursuit avec une ardeur que le succès