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’ M.Tardif, notai1·e, au coin de la rue de la Vieille-Draperie, était depuis long-temps le point de · mire d’une bande de voleurs, dont faisaient partie les nommés Baudry et Robé, cambrioleurs des plus fameux. Ces derniers, en, passant un matin devant la demeure du nqmire, aperçoivent un écriteau : ils le lisent ; j une chambre est à louer, elle leur convient ; mais elle n’est’pas assez propre. Un papier neuf est indispensable, et les boiseries ont besoin d’être repeintes : à qui conüera-t-on le soin’de cette restauration si nécessaire il Un jeune peintre a travaillé dans les appartements du notaire ; c’est luique l’on va chercher, et tandis qu’il procède au collage, ouqu’il barbouille les croisées ; on le fait causer. ’ Malheureusement il est pourvu d’une mémoire I des plus locales ; il n’y a pas chez M. Tardif une ° distribution dont il ne se souvienne, un coin ou un•recoin dont la destination lui ait, échappé, ’ un meuble dont il niait. remarqué l’emplacement ou reconnu l’usage. Sans y voir plusloin, il’fournit toutes ces indications. Six semaines apries, M, Tardif est volé. Quels Sûllt les coupa«· blesP, on n’en sait ; rien ; à peine ose=·t-on former des conjectures ; mais on n’est jamais trahi que par fles siens : un des voleurs, après avoir eu sa v