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’uo nimotinsforme,

in urticulo mortis, ne faut-il pas être possédé du démon de la plaisanterie P ’

Tous les complices de Salambier ne sont pas. morts ; j’en ai rencontré plusieurs dans mes fréquentes pérégrinations ; depuis, e ne les ai ’jamais perdus de vue, mais j’ai in utilement cherché l’occasion de mettre un terme à la trop longue impunité dont ils jouissaient et onissent I encore. L’un de ces brigands, qui s’était fait chanteur, a long-temps été en possession d’é· tourdir les bons habitants de la capitale, par les. paroles de la marche des Tartares, q-u’il hurlait U sous un costume turc. ’Ce personnage qui, lapièce de deuxsous aidant, excellait à lancer un Pont-neuf au septième étage, est un des plus cê· lèbres sur le pavé de Paris, où on ne le désigne- ’ que par son surnom. Il méritait certainement ’d’être un particulier très connu ; on l’accuse d’avoir pris part aux massacres dei septembre, ’en 1793 ; et en novembre 1828, il a été vu à la tête d’un pulls de briseurs de vitres, dans la rue Saint-Denis. La police Franchet, et le parti jésuitique auquel elle était dévouée, nourrissaient de grands projets... Il leur fallait des assassins, et ils en tenaient un certain nombreen disponibilité. A