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faire résistance, ils se laissèrent attacher les ’ mains sur le dos ; cette opération terminée, on les enferma dans la cave. Garrotté comme les autres, le fermier était resté près de la cheminée ; on ·le somma de déclarer où était son argent. a beaux jours, répondit-il, que je n’ai. plus un’sou êci ; depuis que les chauffeurs rô- · dent dans les environs, il n’a s de resse. à garder desusommes. y Pa P ·

— » Ah l tu cherches des défaites, reprit Sa·. ’ lambier ; c’est bon, nous allons savoir la vé-, rité. » Aussitôt deux brigands se saisissent du fermier, on lui ôte- sa chaussure, et quandses pieds sont à nu, on les oint avec de la graisse. Messieurs les chauffeurs, je vous en supplie, s’écriait le malheureux, ayez pitié de moi ; z puisque je vous promets qu’il n’·y a pas une couronne dans la maison, cherchez plutôt partout ; voulez-vous mes clés ? demandez-moi I tout ce que vous voudrez ; parlez, tout.est à votre service ; je vais vous faire un billet, si ’ vous l’exigez. i ·

— » Non pas, dit Salambier ; il nous prend je crois pour des négociants ; un billet l.. oh ! nous ne faisons pas de ces affairesqlà, ’ciest ’ du comptant qu’il nous faut., L