Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/363

Cette page n’a pas encore été corrigée

un vrnocq. ass

féconde, inventent aujourd’hui une ruse, et demain une autre. Un tour qui leur réussit presque toujours est celui-ci : ils entrent dans une boutique pour acheter des objets de prix ; leur choix ’est bientôt fait ; ils-s’arrêtent à ce qui est de sûre ’ défaite, et en quatre paroles le marché est conclu : malheureusement ils n’ont sur eux qu’une partie de la somme nécessaire, ils reviendront ; mais comme ils tiennent leur emplette, pour être certaiml qu’on ne la leur changera pas, ils demandent qu’on la mette dans une boîte, qui a sera Hcelée et revêtue de leur cachet.- Le mar-. chaud, ébloui par des arrhes considérables, adhère à la proposition, et oublie de surveiller les doigts ·: qu’en résulte-t-il ? que l’on ficèle et cachète une substitution, tandis que la boîte où. I est la marchandise descend dans la poche d’un amateur, qui reviendra’à Pâques ouà la Trinité. La Trinitése passe, le marchand garde les arrhes, et perd gopour 100 ; alors il se souvient que le jour où il avait fait cette superbe affaire était un’j ’ Samedi, et’qu’il n’avait pas étrenné de la semaine. · ’Depuis que nos voisins d’outre mer ont pris · en amour le climat de notre France, elle est I incessamment parcourue dans tous les sens par une multitude d’originaux qui croient échappe ? - 23.