Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/314

Cette page n’a pas encore été corrigée

L » je viendrai m’arranger avec vous, mais il fau’ » drait me diminuer quelque chose. — C’est bon, c’est bon, répond l’horloger. » Une heure, deux heures, trois heures se passent, personne ne revient, alors il se décide. À aller chez=le chapelier, et tout s’éclaircit. Souvent les deux marchands sont volés par la même personne. Une de ces soi-disant demes- ’ tiques, nommée -la Corilnarde, se présentefchez une lingère et la prie de vouloir bien lui remettre quelques coupes de dentelles, pour la femme de Porfèvre en face ; la lingëre n’luésite pas à les lui donner :’la Conna1·de, ·le carton à la main, va chez l’orfèvre et demande denx-ohaî·· nes d’or pour sa maîtresse, qui est vis-·à-vis, puis sortant immédiatement sans laisser le ·ear-· ton, elle revient chez la lingère. « Madame lui dit-elle, ma bourgeoise désirerait =fa-ire voir », les dentelles à une de ses amies. — A son aise, quielle ne se gêne pas. » Aussitôt elle retourne chez l’orfèvre. ·« Madame, dit-elle, va examiner vos chaînes, et lorsque je serai reven ne de ma commission, je m’arrangerai aussi d’une petite pour moi. » La domestiquedispa rait ; des deux côtés on pense qu’el.le va en course ; enfin la lingène -s’impatiente la première ; elle