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La mère. C’est égal, je le cacherais tout de même. Je voudrais qu’il vienne ici. Tu te souviens de ce déserteur ?…

Le père. Chut ! chut ! les voilà qui montent.


SCÈNE DEUXIÈME

Les précédents, le commissaire, des gendarmes, des mouchards.


Dans ce moment, le commissaire et ses estafiers, après avoir parcouru la maison du haut en bas, arrivent sur le palier du quatrième. Le commissaire. Ah ! la porte est ouverte. Je vous demande pardon du dérangement, mais c’est dans l’intérêt de la société. Vous avez pour voisin un grand scélérat, un homme capable de tuer père et mère.

La femme. Quoi, M. Vidocq ?

Le commissaire. Oui, Vidocq, madame, et je vous enjoints, dans le cas où vous ou votre mari lui auriez donné asile, de me le déclarer sans délai.

La femme. Ah ! monsieur le commissaire, vous pouvez chercher partout, si ça vous fait plaisir… nous, donner asile à quelqu’un !…

Le commissaire. D’abord, cela vous regarde, la loi est excessivement sévère ! c’est un article