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des, la fortune de leurs parens, et. les sommes qu’ils en reçoivent. A

ll est surtout important de savoir s’ils’ont des maîtresses, et à quelle classe appartiens* nent ces fem mes, car c’est souvent chez elles que vont s’engloutir les objets volés par les commis. Souvent même elles vendent ce qu’elles ne peuvent employer. Il ne me serait pas diiliv cile de prouver par des faits ce que j’avance ici. Les marchands de draps ou de soieries et nouveautés envoient souvent che ; leurs cliens quelques pièces de marchandises, dans l’espoir deplacer quelques articles. Un voleur se clonnant la quali té de garçon de magasin, et qui, très-souvent, n’est que Pemissaire de l’homme qui est etlgployéchoz le commerçant, se présente le lendemain pour réclamer les marchandises déposées la, veilleà La plupart du temps on les lui remet sans difficulté. PILIEBS DE PACQUELIN. — Commis

voyageurs. Les voleurs nomment Püzkrs de Pacguelàzs une nouvelle espèce d’escrocs qui exploitent les hôteliers de province, en procès ’ dant de la manière que je vais indiquer. L’un d’eux quitte Paris, muni de tout l’attirail d’un commis voyageur, et arrive dans une