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PRÉFACE.

Voici maintenant une note trouvée dans les papiers de l’un des complices de Sallambier, chauffeur des provinces du nord, exécuté à Bruges il y a déjà plusieurs années.

« Un suage à maquiller la sorgue dans la tolle du ratichon du pacquelin[ⅹⅴ 1], on peut enquiller par la venterne de la cambriolle de la larbine qui n’y pionce quelpoique, elle roupille dans le pieu du raze, on peut les pésigner et les tourtouser en leur bonnissant qu’ils seront escarpés s’il y a du criblage, on peut aussi leur faire remoucher les bayafes : alors le taffetas les fera dévider et tortiller la planque où est le carle ; le vioque a des flaculs pleins de

  1. Un chauffage à faire la nuit dans la maison du curé du pays ; on peut entrer par la fenêtre de la chambre de la servante qui n’y couche jamais, elle dort dans le lit du prêtre ; on peut les prendre et les lier en leur disant qu’ils seront assassinés s’ils crient, la peur alors les fera parler et les engagera à indiquer l’endroit où ils cachent leur argent ; le vieux a des sacs pleins d’argent ; s’il le nie, il faut lui brûler les pieds.