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VIE DE VICTOR ALFIERI.





Suite de la quatrième époque.





AVANT-PROPOS.



Ayant relu au bout de treize ans, à Florence où je me suis fixé, tout ce que j’avais écrit à Paris concernant ma vie jusqu’à l’âge de quarante-et-un ans, je l’ai recopié peu à peu, et l’ai un peu corrigé, pour en rendre le style clair et coulant. Cette copie achevée, me voyant rengagé de plus belle à parler de moi, j’ai pensé à continuer le récit de ces treize années, pendant lesquelles j’ai peut-être fait quelque chose qui mérite aussi d’être connu. Comme d’ailleurs mes forces physiques et morales s’affaiblissent à mesure que les ans s’accumulent, et qu’il est vraisemblable que je ne ferai plus rien, je me flatte que cette seconde partie, qui sera beaucoup plus courte que la première, sera aussi la