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de Saujon[1], les Texier, Tranquille[2], Vandangeon[3], les Soyer[4], Bernard[5], les Blouin[6], Bonin[7], de Braucourt[8], Genay[9], Girard de Beaurepaire[10], les Mar-

    Louis en 1770, chef de brigade au régiment de Grenoble en 1776, quitta le service en 1778. Condamné à Saumur le 28 août 1793, il fut exécuté sur la place de la Bilange.

  1. Sans doute Charles-Alexandre de Campet de Saujon, baptisé le 18 février 1743, fils de Jean-François-Éléonor, seigneur de Prinçay, dans la paroisse d’Availles, près Chizé en Poitou, et de Charlotte Cajetan d’Exéa. Il avait épousé en 1770 Marie-Jacques Dexmier.
  2. Jean Châtelain, surnommé Tranquille, né à Cholet le 30 septembre 1765. Ses services et sa bravoure lui valurent, en 1814, le brevet de maréchal de camp. Le roi l’anoblit et lui donna la croix de Saint-Louis. Il mourut le 11 juin 1848, à Échemiré, près Baugé.
  3. Jacquet Vandangeon, dit le Sabreur, parce qu’après la bataille de Fontenay, il poursuivit avec acharnement les Bleus qui emmenaient la pièce de canon Marie-Jeanne, et en sabra de sa main une trentaine. Il était né à Yzernay le 15 août 1769, et mourut le 28 décembre 1849. Son père, né à Bouzillé, près Ancenis, le 15 janvier 1736, avait été dénoncé pour son zèle à seconder et secourir les Vendéens. Il fut deux fois arrêté et emprisonné à Cholet, puis conduit à Noirmoutier et mis à mort.
  4. Les Soyer étaient quatre frères : René-François, né à Thouarcé, près Angers, le 5 septembre 1767, devint évêque de Luçon en 1821 et mourut le 5 mai 1845 ; Jean, né en 1770, major général de l’armée d’Anjou, chevalier de Saint-Louis, reçut en 1816 le brevet de maréchal de camp, et mourut le 17 octobre 1823 ; François, né en 1775, fut breveté colonel et chevalier de Saint-Louis, et mourut en 1855 ; Louis-Pierre, né en 1777, breveté chef de bataillon et chevalier de Saint-Louis, mort en 1860.
  5. Charles-Élie Bernard, né à Fontenay-le-Comte le 15 mars 1752, fit la campagne d’outre-Loire. Fermier général de la terre de Puyguyon, à Cerizay, il mourut le 31 octobre 1821.
  6. Deux Louis Blouin étaient partis de Trémentines près Cholet : l’un, fermier à la Bréchatière, est mort le 9 avril 1825, à soixante-dix-huit ans ; l’autre, aubergiste à la Coindrie, mourut le 9 décembre 1824, à cinquante-huit ans.
  7. Benoît-Ambroise-Henri Bonin, mort aux Aubiers, canton de Châtillon-sur-Sèvre, le 1er mars 1852, à l’âge de quatre-vingt-deux ans.
  8. Louis-Joseph-Marie de Braucourt, né au Cottel, paroisse du Pellerin, près Paimbœuf, le 22 février 1770, était contrôleur général surnuméraire. D’abord aide de camp de Charette, il assista à toutes les batailles jusqu’en 1798, reçut plusieurs blessures, eut l’œil enlevé d’un coup de sabre, fut deux fois condamné à mort et parvint à se sauver. Chevalier de Saint-Louis en 1816, il mourut à Luçon le 27 avril 1828.
  9. Joseph Genay, fils de Jean Genay, originaire de la Châtaignerie, sénéchal de Courlay, et de Marie Garnier des Marmeniéres. Il mourut à Courlay, le 20 juillet 1845, âgé de 82 ans.
  10. Charles-Eusèbe-Gabriel Girard, chevalier, seigneur de Beaurepaire, près Montaigu, fut blessé de douze coups de sabre au second combat du Moulin-aux-Chèvres, et mourut à Fougères.