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Princesse du caprice et de la fantaisie,
Échanson de la joie, à de meilleurs que nous
Porte la coupe rose où mousse l’ambroisie.

Mais qu’une fois encor je tombe à tes genoux,
Comme l’amant qui pleure au nom de sa maîtresse
Et dont le triste amour ne fait pas de jaloux ;

Permets qu’à travers bois, ô nymphe chasseresse,
Je suive de bien loin le cœur de tes élus ;
Laisse-moi te bénir du fond de ma détresse

Jeunesse aux cheveux blonds qui ne me connais plus !