l’avoit creanté et par son sairement. Lors commença Jehans li Toscans à lire l’epistre l’apostoile Jehan, que il enveoit aus evesques de roiaume Loys[1] ; si em bailla l’exemplaire à Gilebert, l’arcevesque de Coloigne, et li commanda que il l’aportast aus evesques à cui elle estoit envoiée. Et atant departi li conciles à cele jornée.
En la VI yde de juim[2], assemblerent li evesques derechief, et entor l’eure de none vint li messages l’Apostoile, Leons evesques[3] et niés l’Apostoile et uns autres evesques qui Pierres avoit non[4]. Si aportoient epistres à l’empereor et à l’empereriz et saluz aus evesques, atant se departi li conciles à cele jornée.
En la V yde de juim[5], rassemblerent li prelat ; là fu leue l’epistre de la dampnation Gregoire, l’evesque de Formose[6] et de touz ceus qui à li se consentoient. Là
- ↑ Cette lettre est pubilée dans le Rec. des Hist. des Gaules et de la France, t. VII, p. 460, no IV.
- ↑ Il faut lire « de juillet », soit le 10 juillet 876.
- ↑ Les Annales de Saint-Bertin nous donnent tous ses titres : « Leo episcopus et apocrisiarius ac nepos apostolici » ; c’était le chancelier de Jean VIII.
- ↑ Latin « Petrus Foro-Simpronii episcopus », c’était l’évêque de Fossombrone, dans les États pontificaux, prov. de Pesaro e Urbino.
- ↑ Latin « V idus julii », soit le 11 juillet.
- ↑ Le latin a été mal traduit, il faudrait : de l’évêque Formose, de Grégoire nomenclateur. « De damnatione Formosi episcopi, Gregorii nomenclatoris et consentientium eis. » Voici le passage des actes du synode de Ponthion qui les concerne : « Synodum quam domnus Joannes apostolicus et universalis papa super quorumdam depositionem, Formosi scilicet Portuensis episcopi et Gregorii nomenculatoris, seu et Stephani secundicerii, et Gregorii vestararii, ceterorumque suorum complicum, sicut in epistola ipsius ad nos missa continetur, etc… » (Labbe et Cossart, Sacrosancta concilia, t. IX, col. 492, et Rec. des Hist. des Gaules et de la France, t. VII, p. 692). Formose,
