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ADDITIONS 2 9,")

jointes ont sans doute pour cause première cette particularité que présente le style épique d'ajouter à la désignation dune personne ou d'une chose une variation des- criptive, explicative, caractéristique, et de la rejeter d'ordinaire au commen- cement du vers suivant ; on en trouve de nombreux exemples chez Homère, par exemple dans les premiers vers de l'Odyssée. V. Heinzel, Uberden SlH der allqerm. poésie, 1870, et G. Neckel, /. c. (8).

26. — P. 198, note 4- — V. aussi Axel Olrik, Danmarks fleltedigtning, I, Copen- hague, 1903, p. 22 et suiv., Gudmund Schiitte, Oldsagn om Godtjod, ib., 1907, p. i5o, etc. — Cette coutume s'est perpétuée chez les Francs, les Anglo-Saxons et les Scandinaves. Nos premiers Mérovingiens s'appelaient Hildirllc, lUodaweh (Clovis), Hlo^amcr, Hildiberht, Hlodahar (Clotaire), Hloctawald (Cloud), Hramn, Ilariberht, Hilparïk, etc. C'est sous la conduite de Hengist et de Horsa, de Cerdic et de Cynrîc que les Jutes et les Saxons commencent la conquête de la Crande-Bretagne. Les Scyldingas (Skjoldungar) ont pour nom Healfdene (Half- dan), Heorogâr (Hjorgeirr), HrôcJgâr (llrôégeirr, HrOarr), llâlga(Helge), llrôct- mund, HrëcJrlc (Hrôrekr, cp. Rurik), Heoroweard (Hjorvar^r), HrôJulf (Hrôlfr), etc. (v. Bt'owulf).

27. — P. 207, note !i. — Je n'ai pas cité le premier scalde connu, Bragi Boddason (environ 800-800) : Soplius Bugge et d'autres ont mis en doute — à tort, je crois — ou son existence ou 1 authenticité des poèmes qu on lui attribue. Bragi avait pour femme une Irlandaise. On relève dans sa Ragnarsdrâpa au moins une expression gaélique. Il emploie déjà le vers de six syllabes, avec consonances et rimes inté- rieures ; mais ces horaophonies ne sont pas aussi régulières que dans le véritable drOttkv^tt, et elles sont parfois réparties entre deux vers(cp. p. 308, note 6). — Le scalde Einarr SkiSlaglamm (environ 940-990) avait pour mère une princesse irlan- daise.

Outre les livres déjà cités, v. Jok. Steenstrup, Aormannerne, Copenhague, 187G- 1882; Eug. Mogk, Kellen. und Germanenim g. uiid 10. Jahrhunderle, Leipzig, 1896 ; Axel Olrik, Nordisches Geislesleben (trad. par '\\'. Ranisch), llcidelberg, 1908.

28. — P. 209, ^ 300, fin. — M. Xeckcl (/. c, p. 367 et suiv.) conclut aussi qu'Egill a emprunté la rime finale, mais uniquement à la poésie anglo-saxonne.

29. — P. 210, note 4- — La forme fondamentale du mètre des rlmur, hi ferskeytl, comprend deux septénaires tintants (cp. Bo-Peep et la strophe citée au § 279 de la Première Partie, ainsi que les vers latins et romans du ^ 107, 1°, de la Deiixinne). Ex. :

Olâfr kôngur or og fridr atti Nôregi a5 râéa, gramr var ïï? \iâ bragna blîdr l»orinn til sigrs og nâéa.

Olâfsrïmur.

Sur les rlmur, v. Finnur J6nsson, Oldn. lit. Iiist., III, p. 26 et suiv.; sur les Folkeviser, Joh. Steenstrup, Vore Folkeviser, Copenhague, 1891, p. ii3-i/jG., E. von der Recke, Folkevisesludier (Dànskc Studier, 1907, p. 78-120). — Cp., toute- fois, ^ loG.

3o. — P. 218,55212. — \'. r.

3r. — Le rythme qui apparaît plus ou moins nettement dans toutes les formes

de notre activité, physiologique ou mentale, n'est autre que le rythme naturel et

forcé de notre organisme, avec les modifications que lui inqiosent les influences

extérieures. Il est en partie réglé par le temps qu'exigent et la transmission neu-

Vf.:iriek, Métriijue anijlaise, II. 1 "1