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vingt ans que j'en fais lexpérience tous les jours en appliquant la méthode directe Si j'emploie cette méthode, soit dit en passant, ce n'est pas dans l'illusion que mes élèves rattachent immédiatement les mots étrangers aux phénomènes ou aux choses, sans jiasscr par 1 intermédiaire du français : c'est pour ne pas entretenir et développer encore chez eux ce besoin de traduire, pour les déshabituer peu à peu de la traduction instinctive, pour les amener par degrés à penser en mots anglais comme ils pensent en mots français.

5. — P. 128, note 2. — A « différence d'accentuation » ajoutez: intensive et mélodique. Sur cette action de l'accent intensif et de l'intonation, v., par exemple, Axel Kock, Die ail- iind neuschwedische Accenlaierunrj , Strasbourg, 1901, en parti- culier ///. AbschniU.

6. — P. i3o, note i. — En chinois, la répétition est d'un usage très fréquent pour renforcer l'expression, et l'on s'en sert aussi pour indiquer la pluralité.

-j. — P. i35, § i63, et p. i54, § 186, fin. — « En réalité, les groupes dits crois- sants présentent aussi un caractère croissant-décroissant ; en effet, dans la syllabe accentuée par laquelle ils se terminent, l'accentuation va en décroissant du commencement à la fin » (Paul Verrier, Revue de V enseignement des langues vivantes, XX, i9o3-4, p. 244, note 3). C'est beaucoup moins sensible en français (parisien), où les voyelles finales sont brèves.

8. — P- 180, note 4- — Dans ses Beilràge zur Eddaforschung (Dortmund, 1908, p. I et suiv. ), 'SI. G. Neckel démontre que la poésie norroise a bien pour unité principale le grand vers.

Deuxième Partie (t. II).

9. — P. i3, note 3. — Traduction du texte norvégien: « On ne peut nier que l'élément musical y joue un très grand rôle, précisément par suite de la prédo- minance de l'accent oratoire. Cela n'empêche pas qu en certains parlers provin- ciaux l'intonation ne puisse être encore plus chantante et surtout traînante. L'harmonie et la mesure si remarquables de la langue française atteignent leur apogée dans la prononciation parisienne et [y] échappent à tout excès de ce genre. » — C est sur le conseil de M. Vendryes que je donne cette traduction et les autres. Je profite de l'occasion pour remercier le savant linguiste d'avoir bien voulu me donner plusieurs indications, en particulier sur l'irlandais.

10. — P. 42, § 35 (cp. notes 2 et 3), et p. 82. — La note 2 de la page 4i expli- que très bien comment 1 affaiblissement ou le renforcement des pulsations cardiaques entraîne leur accélération ou leur ralentissement. On peut ajouter que dans les émotions modérées le « travail » du cœur ne se modifie pas, ce qui maintient l'équilibre de son fonctionnement : en effet, si nous représentons la force normale

des pulsations par y et leur vitesse normale par v, nous avons xf — et xv ^ =/^'-

11. — P. 82, note 2. — « Mais comme l'effroi le plus blême et la colère la plus blême ont même aspect... ».

12. — P. 84, §87. — V. I.

i3. — P. 88, § 91, et p. 90, § 94. — Comme forme artistique, il ne faut pas 1 oublier, la poésie a précédé la prose.

14. — P- 99. note 2. — Cp. : « Comme partout dans la nature la voix appelle la voix, comme tout ce qui respire à la lumière du jour aime les chants alternés, les pingouins répondirent au vieillard par les sons de leur gosier » (Anatole France, L'Ile des Pingouins, 43*^ éd., Paris, 1908, p. 23).