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Frontignac.

Qu’est-ce qu’il a ?


Scène III

FRONTIGNAC, CARBONNEL.
Carbonnel, d’un ton de bonne humeur.

Eh ! bien, vieux farceur toujours des fredaines. L’heure du repos ne sonnera donc jamais pour toi. Voilà que maintenant tu lances des déclarations par les fenêtres, tu inventes des ficelles électriques.

Frontignac.

Mon ami, c’est pour le bon motif. Tu ne peux pas t’imaginer comme nous en avons, des bons motifs !

Carbonnel.

Tu veux absolument me prendre pour un tuteur de comédie, un bonhomme en pain d’épice.

Frontignac, se récriant.

En pain d’épice ! Moi, ton vieil ami ! Tu es dur !

Carbonnel.

Et cela, parce que ton neveu revient d’Amérique. Autrefois, c’étaient les oncles qui revenaient de ce pays-là, et cousus d’or.

Frontignac.

Eh bien, oui, je conviens que j’ai eu tort… de n’avoir pas réussi. Mais que veux-tu ? J’en ai assez de toutes ces diaboli-