Page:Verne - Un neveu d’Amérique, ou Les deux Frontignac, 1873.djvu/72

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Marcandier.

L’habitude des affaires. N’importe, je me souviendrai longtemps de la folie que j’ai faite.

Frontignac, à part.

Oh ! une idée ! Mais oui ! Comment n’y ai-je pas pensé tout de suite ! (Haut.) Ainsi vous regrettez notre contrat, monsieur Marcandier !

Marcandier.

Oh oui !

Frontignac.

Alors, si je vous proposais de le rompre ?

Marcandier.

Hein vous dites ?

Frontignac.

Cela vous convient-il ?

Marcandier.

Il le demande !… Mais regardez-vous donc, malheureux !

Frontignac.

Voici. J’ai absolument besoin d’argent, d’argent comptant.

Marcandier, à part.

Ah ! il a absolument…

Frontignac.

De sorte que si vous le voulez, vous me rendrez mon capital, et je vous tiendrai quitte de votre rente.

Marcandier.

Oh ! oh ! comme vous y allez ! vos 300,000 francs… Mais c’est un marché de dupe que vous m’offrez là.