Page:Verne - Un neveu d’Amérique, ou Les deux Frontignac, 1873.djvu/48

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Dominique.

Fichtre ! il est jeune.

Frontignac.

Mon neveu aussi est jeune. (On entend sonner.) C’est lui, sans doute, va ouvrir.

Dominique.

Oui, Monsieur. (À part.) Nous avions bien besoin d’un neveu. (Il sort.)


Scène II

FRONTIGNAC, puis DOMINIQUE et SAVINIEN.
Frontignac, seul.

On se doit à sa famille, soit ! Faisons les choses convenablement, mais sans enthousiasme.

Dominique, annonçant.

Monsieur Savinien de Frontignac.

Frontignac.

Le déjeuner !

Dominique.

Oui, monsieur. (À part.) Comme s’il ne pouvait pas rester en Amérique, celui-là. (Il sort.)

Savinien, très-cordial.

Bonjour, mon oncle. (Il lui donne la main.)

Frontignac, un peu froid.

Bonjour, mon neveu. (À part.) Mon oncle mon oncle ! Je n’aime pas ce nom-là. Ça me vieillit.