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kin-fo, ses deux acolytes et son valet.

Il remonta la berge du fleuve Jaune. (Page 96.)

qu’il l’avait dit à William J. Bidulph — comptait aller et allait toujours devant lui !

Cette fois, à vingt lis de Tong-Kouan, dans ce modeste bourg où Kin-Fo avait cherché refuge, plus de chevaux, plus d’ânes, ni charrettes, ni chaises. Nulle autre perspective que de rester là ou de continuer à pied la route. Ce n’était pas pour rendre sa bonne humeur à l’élève du philosophe Wang, qui montra peu de philosophie dans cette occasion. Il accusa tout le monde, et n’aurait dû s’en prendre qu’à lui-même. Ah ! combien il regrettait le temps où il n’avait qu’à se laisser vivre ! Si, pour apprécier le bonheur, il fallait avoir