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une dernière exploration

Ce n’est point un brouillard, c’est un « frost-rime » (p.354).

Ce retard, assez bizarre, n’avait pas laissé de l’inquiéter, mais que l’on juge de sa stupéfaction profonde et de celle de ses compagnons, quand, en prenant pied sur le champ de glace, à la base de la banquise, ils n’aperçurent plus l’île Victoria qu’ils auraient dû avoir en face d’eux !

Non ! l’île, fort reconnaissable de ce côté, grâce aux arbres qui couronnaient le cap Michel, n’était plus là ! À sa place s’étendait un immense champ de glace, sur lequel les rayons solaires, passant par-dessus la banquise, s’étendaient à perte de vue !

Le lieutenant Hobson, Mrs. Paulina Barnett, Kalumah, les deux chasseurs regardaient et se regardaient.