Page:Verne - Le Pays des fourrures.djvu/250

Cette page a été validée par deux contributeurs.
240
le pays des fourrures.

Tenez bon, sergent ! (p. 238).

du monde ? Leur grandeur les rendrait absolument insensibles à la houle. Ils n’auraient rien à craindre des tempêtes. Peut-être même, par les vents favorables, pourrait-on les diriger avec de grandes voiles tendues à la brise ? Et puis, quels miracles de végétation surprendraient les regards des passagers, quand des zones tempérées ils seraient passés sous les zones tropicales ! J’imagine même qu’avec d’habiles pilotes, bien instruits des courants, on saurait se maintenir sous des latitudes choisies et jouir à son gré d’un printemps éternel ! »

Jasper Hobson ne pouvait que sourire aux rêveries de l’enthousiaste Paulina Barnett. L’audacieuse femme se laissait entraîner avec tant de