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l’éclipse du 18 juillet 1860.

Les eaux étaient douces. (Page 189.)

était si intense, que, de la cour du fort, on ne pouvait pas apercevoir le sommet du cap.

Le lieutenant Hobson se sentait de plus en plus inquiet. Il ne doutait pas que le convoi envoyé du fort Reliance ne se fût égaré dans ce désert. Et puis, de vagues appréhensions, de tristes pressentiments agitaient son esprit. Cet homme énergique n’envisageait pas l’avenir sans une certaine anxiété. Pourquoi ? Il n’aurait pu le dire. Tout, cependant, semblait lui réussir. Malgré les rigueurs de l’hivernage, sa petite colonie jouissait d’une santé excellente. Aucun désaccord n’existait entre ses compagnons, et ces braves gens s’acquittaient de leur tâche avec zèle. Le territoire était