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le chancellor.

C’est vraiment une pêche miraculeuse. (Page 101.)

Le matelot soutient le regard de son capitaine, et d’un ton effronté :

« Capitaine, dit-il, j’ai à vous parler de la part des camarades.

— Parle, répond froidement Robert Kurtis.

— C’est par rapport au brandevin, reprend Owen. Vous savez, ce petit baril… Est-ce pour les marsouins ou les officiers qu’on le garde ?

— Après ? dit Robert Kurtis.

— Nous demandons que chaque matin notre boujaron nous soit distribué comme d’habitude.

— Non, répond le capitaine.

— Vous dites ?… s’écrie Owen.