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Sur quoi, le comte Timascheff tourna le dos à cet affreux bonhomme avec un dégoût peu dissimulé.
Isac Hakhabut, revenant alors au capitaine Servadac, lui dit en français :
« Ces contes-là sont bons pour des Espagnols ! Ça les tiendra. Mais pour moi, c’est autre chose ! »
Puis, s’approchant de la petite Nina, il ajouta en italien :
« N’est-ce pas que tout cela n’est pas vrai, petiote ? »
Et il quitta le poste en haussant les épaules.
« Ah çà ! Il sait donc toutes les langues, cet animal ? dit Ben-Zouf.
— Oui, Ben-Zouf, répondit le capitaine Servadac ; mais qu’il s’exprime en français, en russe, en espagnol, en italien ou en allemand, c’est toujours argent qu’il parle ! »