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CHAPITRE III


OÙ L’ON VERRA QUE L’INSPIRATION POÉTIQUE DU CAPITAINE SERVADAC EST INTERROMPUE PAR UN CHOC MALENCONTREUX.


Un gourbi n’est autre chose qu’une sorte de hutte, construite en boulins, et recouverte d’un chaume que les indigènes appellent « driss ». C’est un peu plus que la tente de l’Arabe nomade, mais beaucoup moins que l’habitation faite de pierres ou de briques.

Le gourbi habité par le capitaine Servadac n’était donc, à tout prendre, qu’une cahute, et il n’aurait pas suffi aux besoins de ses hôtes, s’il n’eût attenu à un ancien poste, construit en pierres, qui servait au logement de Ben-Zouf et de deux chevaux. Ce poste avait été précédemment occupé par un détachement du