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de la terre à la lune.

L’arrivée du projectile à Stone’s-Hill (p. 139).

« Puisque je ne pars pas, dit ce brave artilleur, c’est bien le moins que j’habite le projectile pendant une huitaine de jours. »

Il y aurait eu mauvaise grâce à lui refuser. On se rendit à ses vœux. Une quantité suffisante de chlorate de potasse et de potasse caustique fut mise à sa disposition avec des vivres pour huit jours ; puis, ayant serré la main de ses amis, le 12 novembre, à six heures du matin, après avoir expressément recommandé de ne pas ouvrir sa prison avant le 20, à six heures du soir, il se glissa dans le projectile, dont la plaque fut hermétiquement fermée.

Que se passa-t-il pendant cette huitaine ? Impossible de s’en rendre