Page:Verne - De la Terre à la lune.djvu/124

Cette page a été validée par deux contributeurs.
120
de la terre à la lune.

Attaque et riposte (p. 118).

interlocuteur, qui promena ses regards sur l’assemblée, en la bravant avec fierté.

« Donc, reprit Michel Ardan d’un air dégagé, puisque nous sommes d’accord sur la présence d’une certaine atmosphère, nous voilà forcés d’admettre la présence d’une certaine quantité d’eau. C’est une conséquence dont je me réjouis fort pour mon compte. D’ailleurs, mon aimable contradicteur, permettez-moi de vous soumettre encore une observation. Nous ne connaissons qu’un côté du disque de la Lune, et s’il y a peu d’air sur la face qui nous regarde, il est possible qu’il y en ait beaucoup sur la face opposée.

— Et pour quelle raison ?