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CHAPITRE IV


La centralisation et les libertés locales.


En France l’administration des intérêts les plus simples appartient à l’État. Le département est administré par le préfet, l’arrondissement par le sous-préfet, la commune par le maire ; ces administrateurs forment une hiérarchie étroitement subordonnée, qui reçoit son mot d’ordre du pouvoir central. Les conseils municipaux nommés par la commune n’ont aucune initiative, ni aucun pouvoir, propre ; ils sont placés sous la dépendance du maire, qui les convoque lui-même à des intervalles fort distants, et quand ils ne sont pas des instruments dociles entre les mains du pouvoir central, ils peuvent être dissous et supprimés ; ils sont