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LE PARTI SOCIALISTE.

tées par engagements volontaires ; des milices provinciales, composées de tous les célibataires actifs de dix-huit à quarante ans, qui s’assembleraient une fois par semaine pour s’exercer en commun, et seront destinées à compléter l’armée, à raison du besoin, en temps de guerre ; enfin la garde nationale, « sceau véritable de la constitution, » comprenant tout homme en état de porter les armes, « formant une troisième ligne de douze cent mille citoyens armés prêts à défendre leurs foyers et leur liberté envers et contre tous. »

La discussion confirma ces principes, et c’est sur ces bases que l’Assemblée constituante établit la nouvelle institution militaire.

Tels sont les vrais principes de 1789 sur cet important sujet.

La Convention ne se départit pas de ces principes, c’est avec cette organisation vraiment nationale qu’elle fit face aux terribles hostilités que tout le monde sait.

Et, à mesure que la gravité des circonstances donnait plus d’importance à l’élément militaire, les conventionnels s’attachaient à la nationaliser davantage, afin qu’il ne pût jamais devenir un instrument de despotisme.

C’est ainsi que l’on décréta l’assimilation des troupes de ligne et des volontaires nationaux, que