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critique et conférences

des triolets assez médiocres, je le confesse (cette littérature funambulesque que je pratiquai naguère encore assez bien m’abandonne, n’est plus dans ma plume, est-ce un mal ?) et dont voici quelques fragments :


J’idolâtre François Villon,
Mais être lui, comment donc faire ?
C’est un roi du sacré vallon.
J’idolâtre François Villon
Et c’est mon maître en Apollon.
Mais l’homme, c’est une autre affaire !
J’idolâtre François Villon,
Mais être lui, comment donc faire ?


Excusez la faiblesse de l’exécution, mais le fond de bon sens y est. Oui, comment incarner de nouveau quiconque, surtout un ancien, et cet ancien-là ! Mes versiculets, particularisant, allusionnaient aussi quelque peu à cette grosse Margot qui aura fait faire des lignes et des lignes au digne Caribert et à ce cher Montorgueil.


Je m’assimile volontiers
Les deux Testaments, moi pas bête,
Tels quels, en masse, tout entiers !
Je m’assimile volontiers
Même le jobin (nargue aux tiers !)