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méliora


Le regret rédempteur, le remords qui délivre,
Ah ! du bon est resté dans ce cœur naguère ivre,

Dans cet esprit qui fut détourné, rien de plus,
Ah ! du bon a veillé dans ce sommeil perclus.

Tout le feu n’est pas mort dans cet amas de cendre,
Le vertige est passé d’infiniment descendre.

On voudrait rebrousser sur la trace d’antan,
C’est fini, non d’ouïr, mais d’écouter Satan…

Ô la foi, la naïve et bonne certitude,
Ô progrès incessants dans la seule alme étude !

Ô la perfection jamais atteinte, mais
Et cet effort, précisément, l’aise et la paix,

Le vrai plaisir en attendant le Bonheur même,
L’or monnayé, pourchas du Diamant suprême,

Le petit sacrifice en quête du grand But,
Ô le Vin éternel dont autrefois l’on but

Une goutte, et qu’il faudrait boire à pleine amphore !
Ah ! cette goutte au moins, pour, donc, la boire encore !