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paris


Paris n’a de bonté que sa légère
Ivresse de désir et de plaisir
Sans rien de trop que le vague désir
De voir son plaisir égayer son frère.

Paris n’a rien de triste et de cruel
Que le poète annuel ou chronique
Crevant d’ennui sous l’œil d’une clinique
Non loin du vieil ouvrier fraternel.

Vive Paris quand même et son histoire
Et son bagout et sa Fille, naïf
Produit d’un art pervers et primitif.
Et meure son poète expiatoire !