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mes prisons


Cela dura donc un mois au bout duquel, mon amende (500 francs !) étant payée, je sortis en compagnie du gardien-chef avec qui je bus quelques bouteilles d’un certain petit vin de Voucq dont je ne vous dis que çà, dans un cabaret à côté qui s’appelait Au bon coin et méritait cette dénomination.


XVIII


Or, de l’ancien Chat Noir, aujourd’hui le Mirliton — transitions ! — je sortais, quelque soir commençant, quittant les délices de Salis et de l’alors persona grata Léon Bloy, le tigre du bon Dieu, et le chat du bon diable, et de Marie Krysinska, et de tant d’aimables montres, après quelques libations extrêmement prolongées ? non ! mais peut-être.

Je quittai donc ces délices-là, et me dirigeai, demeurant vers la Bastille, devant une station de fiacres non distante, pour rejoindre mon domicile encore filial…

Mais quel diable, aussi ? me poussant, je voulus réfrigérer par une Seule et dernière absinthe, les autres !

Une erreur de compte, après ensuite d’absorptions, éclata, et je crus devoir réclamer — beaucoup et très haut ! — mon droit.