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parallèlement



Je presse alors tout ton corps goulûment,
Toute ta chair contre mon corps d’athlète
Qui se bande et s’amollit par moment,
Heureux du triomphe et de la défaite
En ce conflit du cœur et de la tête.
Pour la stérile étreinte où le cerveau
Vient faire enfin la nature complète.
Je suis pareil à la grande Sappho.

envoi

Prince ou princesse, honnête ou malhonnête,
Qui qu’en grogne, quel que soit son niveau,
Trop su poète ou divin proxénète,
Je suis pareil à la grande Sappho.