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Dis-moi, ma simple et ma tranquille amie,

Dis, combien l’absence, même d’un jour,
Attriste et attise l’amour
Et le réveille, en ses brûlures endormies.

Je m’en vais au devant de ceux
Qui reviennent des lointains merveilleux,
Où, dès l’aube, tu es allée ;

Je m’assieds sous un arbre, au détour de l’allée,