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Oh ! laisse frapper à la porte

La main qui passe avec ses doigts futiles ;
Notre heure est si unique, et le reste qu’importe,
Le reste, avec ses doigts futiles.

Laisse passer, par le chemin,
La triste et fatigante joie,
Avec ses crécelles en mains.

Laisse monter, laisse bruire

Et s’en aller le rire ;