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La restauration s’était enfin enchaînée à l’Église, et l’État se trouvait sous le joug de la dévotion.

Alors s’expliquent, si de telles choses sont explicables :

Cette dépendance servile à laquelle on s’efforça d’assujettir les âmes[1] ;

Cette surveillance active exercée sur la conduite de chacun ;

Ces interdictions prononcées contre ceux qui n’avaient point fait leurs pâques ; contre les paroissiens qui n’assistaient pas fidèlement les dimanches et fêtes aux offices divins ;

Ces récriminations odieuses et tyranniques, violation flagrante de la loi, qui tendaient à faire déclarer nuls les mariages civils.

  1. Mandement de l’archevêque de Rouen, prince de Croï.