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d’être religieux, parce que, disait-il, les peuples accueillent comme juste, tout ce qui émane d’un prince pieux, et parce que les malintentionnés n’osent rien entreprendre contre celui qu’ils croient être sous la protection de la divinité.

Dans cette maxime, qui a presque toujours été suivie instinctivement, se trouve une partie du secret des empiètements de l’Église.

Soumettre toute puissance, centraliser toute l’autorité dans sa main, tel est le vœu qu’elle s’est efforcée de réaliser.

Pour cela, il fallait oublier ses idées premières, il fallait renier son Dieu, il fallait déserter sa mission, chercher à enrayer par son despotisme au lieu de travailler à répandre la