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Que i’espere en pleurs deuenir Vnefonteine à l’auenir, Et qu’en mon onde argentelete, Vous vous remirereq feulete : A l’heure en moy vous vous verrer Toute telle que vous feres : Affauoir tout autant cruelle Comme, Philis, vous ejles belle- : En moy voyant voflre beauté, Vous verres vojlre cruauté. Idil. 35. Philanon mirant fan visage Au bord d’vne fonteine assis, Disoit : Pourquoy, comme vn Nards, Ne deuiendray-ie en ce riuage Vne fleur ? encores qu’en rien Mon amour ne resemble au fien ? Aumoins venant ici, Philine Comme vne fleur me cueilliroit, Et m’odorant me baiferoit De sa bouchete coraline : Puis auecque sa blanche main Elle me mettroit en son fein.


Idil. 36.

Amour, tay toy : mais pren ton arc :
Car ma Biche belle & ſauvage,
Soir & matin, sortant du Parc,
Paſſe tousiours par ce paſſage.