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Et sa lèvre, imitant une jeune prairie,

—-——--De la rose se peint.

—-—-Arrière tous ces vains presens,
—-—-Qu’ailleurs s’anime leur victoire ;
Ils manquent pour un roy si renommé de gloire,
—-——--En de si nouveaux ans.

—-—-Le present, le may qu’il luy faut,
—-—-D’une vraye recognoissance,
Est l’arbre de l’amour et de l’obeissance,
—-——--À qui rien ne deffaut.

—-—-C’est la vive fleur de renom
—-—-Que le devoir a mis en estre,
Et la fidelité que l’on void apparoistre
—-——--En l’esclat de ton nom.

—-—-Sus donc, astre de l’univers,
—-—-En qui tant de bien se descouvre,
Porte luy maintenant jusqu’au chasteau du Louvre
—-——--Sur l’aisle de mes vers.